Vladimir Steyaert

Mon rapport au théâtre et mon envie d’en faire mon métier sont nés à la Comédie de Saint-Etienne. J’y ai découvert le théâtre comme spectateur, j’ai pu assister à des répétitions, côtoyer très jeune des artistes et techniciens et me forger la conviction que je souhaitais devenir metteur en scène.
J’ai eu la chance de me former dans cette maison en effectuant plusieurs assistanats auprès de metteurs en scène qui étaient dans l’envie de transmettre, en particulier Jean-Claude Berutti. J’y ai appris que la décentralisation n’était pas qu’un concept de politique territoriale mais qu’elle était aussi un acte théâtral et militant, notamment en participant à l’ancien format de la Comédie Itinérante puis en montant en 2008 mon premier spectacle, Baroufe à Chioggia, de Carlo Goldoni.
Fort de ces expériences, j’ai acquis la conviction que le théâtre que je souhaitais défendre devait allier tradition et modernité, mêler plusieurs disciplines et prendre en compte les turbulences du monde en se tournant vers l’international. Ainsi, j’ai souhaité découvrir d’autres façons de penser le théâtre en allant me former en Allemagne.
À mon retour en France, j’ai fondé ma compagnie et c’est naturellement que je l’ai implantée à Saint-Etienne.

-Vladimir Steyaert