David Rolland

David Rolland

David Rolland transforme tout ou presque en piste de danse… Il aime jouer, inventer, surprendre et surtout il aime rassembler… Les gens », le groupe, le collectif sont des centres d’intérêt récurrents chez cet artiste atypique.

Après un diplôme d’état de docteur en pharmacie et un master à l’IAE de Paris La Sorbonne, David Rolland exerce en tant que pharmacien et étudie parallèlement la danse contemporaine, jazz et classique. Son diplôme d’état de professeur de danse validé, il travaille en tant qu’interprète pour Odile Duboc, Blanca Li, Mié Coquempot et Béatrice Massin. En 1997, il fonde avec Jean-François Courtilat et Jean-François Guillon, tous deux plasticiens, la galerie ipso facto située à Nantes. En 1999, riche de ces différentes expériences, David Rolland se tourne vers un travail chorégraphique dans le cadre de la compagnie ipso facto danse, association qu’il crée avec Angela Fagnano, danseuse et chorégraphe. En 2004 il fonde la compagnie David Rolland Chorégraphies afin de développer un travail plus personnel.

David Rolland met en place des procédés, souvent dits participatifs, afi n d’amener le spectateur à « décaler » son regard, que ce soit sur le rôle social de la danse (à travers des moments de rencontre qui peuvent faire penser à un bal), ou sur la question du danseur interprète (en invitant des « non danseurs » sur scène).
Les performances ou spectacles pendant lesquels tous les spectateurs sont invités à participer (Les lecteurs (chorégraphies collectives) – 2004, Pa villon – 2007) proposent des lectures multiples : sous un aspect ludique, elles dévoilent peu à peu ce qui fait la danse : l’espace qui nous entoure, notre manière d’approcher les autres, de « vivre ensemble », la mémoire du corps.

Depuis 2009, David Rolland souhaite revenir à des spectacles frontaux tout en continuant à développer des systèmes de guidage pour les interprètes sur scène, ceux-ci étant non-danseurs ( êtes-vous donc ? – 2009) ou danseurs professionnels (L’étranger au paradis – 2011). Ces deux derniers opus font de l’espace une préoccupation centrale : des « tapis chorégraphiques » remplissant quasi la scène servent de supports à des trajectoires individuelles ou groupées. Tout déplacement est ainsi agencé et le simple fait de « marcher » devient l’outil chorégraphique indispensable. Fin 2013, il crée son premier solo, Penchez-vous sur mon berceau !, autoportrait chorégraphique et théâtral. En 2016, il se lance un nouveau défi avec Circuit, parcours immersif pour un spectateur.