Alice Laloy & La Compagnie S’Apelle Reviens

Alice Laloy & La Compagnie S’Apelle Reviens

La Compagnie S’Appelle Reviens est créée le 25 janvier 2002 à Strasbourg sur l’initiative d’Alice Laloy, celle-ci tout juste issue de la 32ème promotion (1998/2001) de l’école du Théâtre National de Strasbourg, section scénographie/création de costumes. Pendant son cursus au TNS, Alice Laloy découvre la marionnette et s’interroge sur cette autre manière d’aborder le théâtre. Elle crée « La Compagnie S’appelle Reviens » afin d’y développer sa recherche en parallèle de son activité de scénographe et de costumière.

Entre 2002 et 2008, parallèlement à son travail de compagnie, Alice Laloy travaille au théâtre et à l’opéra avec différents metteurs en scène : Lukas Hemleb, Catherine Anne , Michèlle Foucher, Jean-Pierre Vincent, Yannick Jaulin … Sur cette même période et au sein de La Compagnie s’Appelle Reviens, elle crée « D’états de femmes » en 2004 et « Moderato » en 2006 qui lui permettent de faire découvrir son univers dans le milieu de la marionnette contemporaine.

Entre 2009 et 2011, la compagnie est artiste en résidence au TJP- CDN d’Alsace pour trois années. À partir de cette période, Alice Laloy se consacre uniquement à l’élaboration de ses projets. En 2012, elle crée « Batailles » puis le retravaille de manière à créer « Rebatailles » en 2013. Invitée par Fabrice Melquiot, Alice Laloy crée « Ça dada » au Théâtre Am Stram Gram à Genève en février 2017. Alice Laloy développe différents projets à l’international : « 86 centimètre s», « Y es-tu ?» et « Pinocchio(s)» sont en partie développés à l’étranger (Italie, Espagne, Allemagne, Québec, Mongolie).

Le processus de création d’Alice Laloy s’oriente vers un théâtre de recherche où se croisent marionnettes, matériaux, machines, acteurs et compositions sonores au service d’une écriture poétique. Alice Laloy élabore son langage par le biais du théâtre. Elle écrit par la mise en scène.

Sa démarche se nourrit d’un dialogue entre la recherche plastique qu’elle entretient en « bricolant » et une logique mentale de « rêverie » et de récolte qu’elle tisse par associations libres. Son théâtre est peuplé d’images. Dans son travail, tout est transformation, métamorphose. Visuel et sonore.